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Comment observer la faune du Québec de façon éthique?

Rédigé par : Ariane Arpin-Delorme

Au Québec ou ailleurs, les rencontres avec la faune sont exaltantes et ont le pouvoir d’être aussi éducatives. Toutefois, celles-ci peuvent aussi malheureusement détruire leur habitat et même amener certaines espèces à changer leur comportement. Étant donné que le nombre d’observateurs amateurs augmente chaque année – même au Québec – il est plus important que jamais d’agir de façon responsable et durable. Votre escapade ou randonnée peut aussi avoir le potentiel de soutenir la conservation et de promouvoir une bonne gestion de la faune. 

S’informer sur les pratiques des hébergements avant de réserver: Prioriser des chalets qui suivent des protocoles de sécurité clairs et responsables quant à la cohabitation avec la faune, s’il y a lieu.

Peu importe l’hébergement en nature, cacher sa nourriture. 

Ne pas nourrir la faune: Éviter de nourrir les animaux de manière à ne pas les rendre vulnérables ou dépendants aux humains. Les nourrir pourrait non seulement développer un comportement agressif, mais aussi modifier leur mode de reproduction et de migration.

Garder une distance respectueuse entre vous et les animaux que l’on croise par hasard.

Ne pas interférer avec l’accouplement et la prédation: Même si le tout peut sembler intéressant ou mystérieux, il est préférable de ne pas interagir avec la faune pendant ces moments cruciaux pour leur survie. 

Porter des vêtements foncés et de ne pas porter de parfums lors des balades où il serait propice à rencontrer la faune locale.

Préserver l’habitat en suivant les principes du Sans trace.

Essayer de visiter les animaux dans leur habitat naturel : Il est sans aucun doute préférable de les voir au milieu de la nature pour mieux comprendre leur comportement. L’observation des baleines à bord d’un kayak et la plongée en apnée, si réalisées de façon respectueuse, représentent de belles façons de contempler la faune.

Choisir des visites guidées qui insistent sur l’éducation, suivent des protocoles de sécurité clairs et interdisent la manipulation jamais la faune: Si l’on ne connaît pas l’endroit, il est recommandé ou du moins bien intéressant de faire appel à un guide naturaliste d’expérience, souvent proposé dans les parcs nationaux. En plus de chercher les animaux, il saura partir à la trace de pistes d’animaux, d’insectes bizarres ou d’oiseaux colorés.

Laisser les animaux à leur routine naturelle: Ne pas encourager la maltraitance cachée des animaux et ne pas encourager les spectacles de cirque. Dans plusieurs cas, les animaux qui doivent performer sont hébergés dans de petites cages stériles, entraînés à l’aide de punitions douloureuses et maintenus dans des situations de stress élevé.

Suivre les règles établies par les parcs nationaux: Prendre le temps de consulter les lignes directrices en vue d’agir de façon responsable. Par exemple, il est d’observer la faune aux périodes de la journée indiquées. 

Éviter les contacts étroits et selfies avec la faune: Garder ses mains loin des animaux sauvages est toujours dans l’intérêt de ces derniers et ne pas encourager les installations qui offrent des expériences étroites avec des animaux sauvages ou bien qui permettent de prendre des photos avec eux. Certains projets de recherche scientifique valent cependant la peine d’être encouragés. Il faut bien s’informer.

Garder un œil sur les bébés animaux: La connexion entre les parents et leur portée de petits est très significative et peut facilement être perturbée, surtout dans les premiers jours. Cela peut également être dangereux pour celui qui se met entre une mère et son jeune.

Minimiser le bruit: Mettre son cellulaire sous silence, parler à voix basse et jusqu’à désactiver les sons de son appareil photo. Les grandes foules et les bruits artificiels causent de la détresse chez les animaux.

Supporter les projets de conservation: En cette ère de greenwashing, il est primordial de faire ses recherches afin de s’assurer que les centres de réhabilitation à visiter fonctionnent dans le sens véritable du terme. Découvrir s’il y a un naturaliste, écologiste ou scientifique, via certains programmes de conservation à rencontrer. Envisager aussi d’autres moyens de soutenir leur travail que la visite, par exemple par donation. Garder à l’esprit que les sanctuaires qui offrent les meilleurs soins et niveaux de bien-être aux animaux ne permettent normalement pas un contact direct avec la faune.

Malgré que ces lignes directrices puissent sembler restrictives, rien n’élève une expérience d’observation de la faune sauvage plus que le fait de savoir que les animaux impliqués sont aussi confortables et en sécurité en la présence d’humains. Suive ces conseils peut permettre de ne pas perturber leur équilibre ou le moins possible!

Cet article fut entre autres inspiré par Responsible Travel, National Geographic, WWF, David Sheldrick Trust, Born Free, Manta Trust et World Animal Protection et adapté pour l’observation de la faune au Québec.

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