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Pourquoi devriez-vous louer votre chalet à court terme

Rédigé par : Ariane Arpin-Delorme

On parie que le goût de vous procurer une résidence secondaire et d’avoir un pied-à-terre à la campagne, près d’une station de ski ou sur le bord de l’un des nombreux lacs du Québec ou du sublime St-Laurent est encore plus présent depuis la dernière année! Est-ce votre cas? Ou pensez-vous que ce type d’investissement n’est pas fait pour vous ou que celui-ci est plutôt inabordable? Pas dans le cas que vous transformiez votre charmant chalet en immeuble locatif à court terme, tout en l’habitant à l’occasion. Le meilleur des deux mondes! 

Certes le prix des chalets a littéralement explosé dans les zones de villégiature. «Près de Montréal, les lacs sont déjà développés et il est impossible d’en creuser d’autres. L’effet de rareté ne peut que propulser les prix à la hausse», mentionne Martin Provencher, un investisseur immobilier aguerri pour Les Affaires. Celui-ci croit fortement au potentiel de rendement des résidences secondaires, surtout celles qui sont situées au bord de l’eau. Mais voici quelques pistes de réflexion qui pourront vous éclairer.

 

Avantages

Prix n’est pas assujetti au contrôle de la Régie du logement

Le prix des loyers n’est pas assujetti au contrôle de la Régie du logement. «Il n’y a que l’offre et la demande qui déterminent les coûts de location», souligne Martin Provencher pour Les Affaires. 

«La concurrence est de plus en plus forte, mais la demande l’est également», constate Nicolas St-Cyr, évaluateur agréé de profession pour Les Affaires. 

Popularité du moment

Que ce soit par besoin de quitter la ville, se retrouver en nature et comme ce genre de séjour est désormais plus accessible à presque toutes les bourses, la demande pour la location court terme grandit très rapidement par les temps qui courent. En matière de coût et de commodité – et lorsque les rassemblements seront permis à nouveau – les chalets ont la cote pour les réunions familiales ou les retrouvailles entre amis, surpassant de loin les hôtels, selon les données recueillies par le site Hôtel à la maison.

Entretien plus régulier

Au contraire de la croyance populaire, les propriétaires seraient portés à entretenir davantage – ou à utiliser un service d’entretien – leur logement locatif. En théorie, tout doit être parfait! De plus, la location courte durée use beaucoup moins votre propriété que celle à moyen ou long terme. En bref, les visiteurs n’étant que de seront portés à passer plus de temps à l’extérieur et en visite qu’à l’inverse.

Rentabilité

Vous pourriez être surpris d’être en mesure de rentabiliser votre investissement dans le temps de le dire, d’en retirer un profit et qui sait, sûrement pouvoir en profiter à temps plein lors de la retraite. Le site Immobilier lucratif dénote que le profit est de loin supérieur aux autres locations, soit jusqu’à 25% de rendement annuel. Mais il faut aussi savoir que la rentabilité fluctue d’un mois à l’autre. Les mois d’avril et de novembre sont des mois où le taux de location est plus bas. Afin de ne pas céder à la panique, il est préférable d’analyser les résultats financiers sur l’année.

 

Astuces

Secondaire et non principale

Dans le cas que vous souhaitez tirer un maximum de profit de votre investissement bien sûr, il faut considérer l’achat de votre chalet en premier lieu comme un investissement, et non comme votre chez-vous. «Moins le lien émotif envers votre propriété sera fort, plus vos décisions d’affaires seront rationnelles», tel que conseillé sur le site Hôtel à la maison. Dans la même optique, il est idéal de choisir un investissement en fonction des besoins du marché – possiblement en demande à longueur d’année et accommodant des groupes/familles plus nombreuses – et non de vos besoins personnels. Priorisez la localisation dans une zone touristique, afin d’enregistrer des profits de loin supérieurs à la location long terme. 

Se démarquer

Louer en haute saison, c’est presque un jeu d’enfant! Le véritable défi, c’est d’annualiser la demande pour répartir les locations sur 12 mois. Pour y parvenir, il faut se démarquer du lot. «Il faut en offrir toujours davantage à une clientèle de plus en plus exigeante», explique Alain Rajotte, propriétaire de résidences secondaires à Cap-à-l’Aigle, dans Charlevoix pour Les Affaires. Par exemple, prioriser une architecture typique (chalet en bois rond) ou bien contemporaine, digne des magazines de design. De plus, installer une salle de jeux avec table de billard ou autre ainsi qu’une sélection de jeux de société demeure une belle attention. Dans le cas que la propriété ne soit pas située près d’un point d’eau, un spa extérieur permet de s’amuser même par temps pluvieux ou froid et d’oublier un peu le reste.

Déléguer la gestion  

En échange d’un pourcentage du revenu de location (environ 15 %), une compagnie spécialisée en gestion peut s’occuper de tout ou en partie. Le même principe s’applique si vous avez un condo ou un immeuble à logements. L’avantage réside surtout à pouvoir investir votre précieux temps ailleurs, mais aussi à profiter d’une expertise dont vous ne bénéficiez peut-être pas. Si votre horaire est déjà très chargé, essayez cette option.

Fidéliser une clientèle régulière

Avec le temps, on développe le flair pour détecter les clients «à problème». Il faut avoir confiance qu’avec le temps qu’une clientèle fiable et fidèle se pointe, réduisant les mauvaises surprises. «Mes “clients réguliers” représentent 40 % de mes réservations», dit Nicolas St-Cyr pour Les Affaires.

Louer à une entreprise de gestion  

Tel que suggéré dans le Journal de Montréal, vous pourriez louer votre logement à une entreprise qui suite à la signature d’un bail de location deviendra locataire et gestionnaire de votre logement, et tâchera de rentabiliser l’endroit grâce à la location à court terme. Cette alternative est plutôt intéressante pour l’investisseur dit «passif».

User de réceptivité

Pour qu’un chalet locatif roule, il faut y consacrer du temps, soit de 3 à 5 heures par semaine pour la gestion administrative, sans compter l’entretien, l’accueil des locataires, le ménage, etc.. Lorsque les clients téléphonent, ils sont souvent prêts à réserver. Statistiquement, on améliore nos chances de conclure à l’intérieur de 30 minutes d’un retour d’appel. Et ce, pour la vente de nombreux produits et services.

Acheter à plusieurs  

En formant un partenariat, non seulement vous pourrez répartir les revenus, mais aussi les tâches liées à la gestion, à l’entretien et à l’encadrement des locataires.  Par exemple, vous pourriez acquérir un chalet avec un associé, des amis ou des membres de votre famille, pour l’offrir en location lorsque vous n’y séjournerez pas. Le but étant aussi de pouvoir vous compléter au niveau de vos forces et ce, afin de déléguer les tâches (décoration d’intérieur et accueil versus comptabilité par exemple).

 

Défis à surmonter

Clients malintentionnés

Vous avez peur de louer à des inconnus ou de la détérioration de vos biens, meubles et accessoires? Effectivement il y a un risque de grabuge ou de dérangement pour le voisinage. Mais selon les expériences de Nicolas St-Cyr et de ses collègues: «Environ 10 % de la clientèle pose problème, mais leurs méfaits ne nuisent pas à l’intégrité de la propriété», assure-t-il pour Les Affaires.

Gestion à distance

Prendre soin d’une maison à distance peut représenter un certain défi, surtout lors de travaux à faire. Dans certaines régions éloignées, l’offre de professionnels peut être limitée, donc dispendieuse. Et ce, sans dire qu’il est plus difficile de vérifier l’évolution des travaux de réparation ou rénovation. Mais encore là, avec le temps et en discutant avec son voisinage, on récolte les bonnes références.

À garder en tête

Lois et règlements

Restez à l’affût de l’évolution des lois et règlements relatifs à la location à court terme, qui est de plus en plus réglementée. Toutefois, celles-ci varient beaucoup d’une ville et d’une municipalité à l’autre. L’obtention de permis est parfois difficile à obtenir. Usez donc de patience!

Attention au changement de vocation

Les municipalités considèrent les résidences de tourisme comme des immeubles non résidentiels. Donc si vous changez la vocation d’un chalet, les taxes foncières pourraient possiblement augmenter. De plus, depuis l’automne 2019, une taxe de 3,5% s’applique aux propriétaires qui souhaitent louer leur résidence secondaire. Ainsi celles-ci offertes en location à court terme devront aussi obtenir la classification réservée à l’hébergement touristique. – Journal de Montréal

Et l’assurance habitation dans tout ça?

«Dès qu’on loue à des inconnus, il y a un changement dans l’évaluation des risques, aspect dont votre assureur tiendra compte», explique Anne Morin, responsable des affaires publiques au Bureau d’assurance du Canada pour Les Affaires. Il est bien sûr nettement préférable de prévenir votre assureur dans le cas que vous souhaitez louer votre chalet. Imaginez seulement en cas de sinistre? L’assurance pourrait refuser de vous dédommager sans autre explication que vous ne les aviez pas avertis. 

 

Sources:

www.lesaffaires.com

www.hotelalamaison.ca

www.journaldemontreal.com

www.immobilierlucratif.ca

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