À une heure de route de Montréal, l’entreprise Tyroparc se fait un pont d’honneur de célébrer la vaste nature des Laurentides à sa juste valeur. C’est depuis le sommet du Mont Catherine, point culminant de Sainte-Agathe, que notre rythme cardiaque s’accélère alors qu’on survole, en tyrolienne, la forêt boréale. Voici 5 bonnes raisons d’aller y jouer dehors.
Tenter l’expérience de la plus haute méga-tyrolienne au Canada
J’ai bravé mes peurs – oui, j’ai le vertige ! – en m’accrochant bien fort à des tyroliennes à plusieurs reprises dans ma vie et dans divers pays. Pourtant, c’est au Québec cet hiver que j’ai eu l’une de mes plus belles poussées d’adrénaline : au Tyroparc, le long de la méga-tyrolienne me faisant filer, à son point le plus haut, à 3 500 pieds dans les airs. Longue de 115 mètres, cette tyrolienne haute de 38 étages permet d’atteindre 90km de vitesse (houlala !) J’ai tenté l’expérience en hiver, alors que tout était bien blanc sous moi et j’ai eu du mal à garder les yeux ouverts par tant d’émotions, alors, même si j’ai des frissons juste à y repenser, je sais que je ne pourrai m’empêcher de retourner tenter l’expérience cet été.
On y retrouve, non pas une, mais bien 4 méga-tyroliennes
Inauguré en octobre 2014, le Tyroparc propose non pas une, mais bien 4 méga-tyroliennes. La plus petite atteignant les 1 800 pieds et la plus grande faisant donc voler les invités intrépides à plus de 3 000 pieds au-dessus du boisée. Qui-plus-est, été comme hiver ! De plus, c’est accompagné de guides certifiés que se déroule l’activité afin de rendre le tout aussi sécuritaire qu’excitant.
On y fait aussi de la randonnée
Point non négligeable pour la randonneuse que je suis : c’est à pied, en empruntant le joli sentier sillonnant la forêt, que l’on se rend doucement jusqu’aux intenses tyroliennes. Si entre le chalet et le sommet, il n’y a qu’environ 150 mètres de dénivellation, la marche s’avère tout de même un bon exercice alors qu’on randonne avec l’équipement de tyrolienne fixé au corps, les bottes aux pieds et le casque sur la tête. Au sommet du mont Catherine – à 525 mètres d’altitude – le point de vue sur le Cap Beauséjour et les environs de la rivière du Nord ajoute à la richesse de l’expérience.
On peut aussi tenter l’expérience de la Via Ferrata
Viennent s’ajouter aux méga-tyroliennes, 3 Vias Ferratas sur paroi rocheuse… dont une hivernale ! À environ 60 mètres de la terre ferme, on se retrouve donc accroché à un câble d’acier à l’aide d’une sangle et d’un mousqueton afin de suivre des parcours aériens truffés de marches pieds, de poignées, de poutres de bois, de ponts de singes (pont composé de deux câbles d’acier), de passerelles en acier, d’échelles et de chaînes suspendues à la paroi se transformant en balancier. Fermée lors de mon passage au parc (pour cause de pandémie), je compte bien me reprendre cet été, même si le simple fait d’écrire ces mots me donne des sueurs bien froides.
Encore plus d’activités !
Ce ne sont pas les activités et les projets qui manquent dans la tête du propriétaire de Tyroparc (un amoureux de la nature et du Québec !) Du vélo de montagne en été, des forfaits de combinaisons d’activités (randonnée, méga-tyroliennes, via ferrata et même rafting en collaboration avec d’autres partenaires), un parcours aérien baptisé « la cité des bois » dont l’ouverture est prévue en juin, un nouveau projet de sentiers hivernaux de fatbikes (qui seront aussi proposés à la location) et de ski de sous-bois/télémark viennent s’ajouter aux activités excitantes proposées par le Tyroparc.
Pour en savoir plus sur les activités du parc et pour vous procurer vos billets : https://www.tyroparc.com/